L'ASSOCIATION

Puissance Dys est une association à but non lucratif et d'intérêt général, créée en 1992 par Béatrice Sauvageot et le docteur Jean Métellus, qui a pour vocation d'aider tous les Dys à sortir de la spirale de l'échec... quels que soient leur âge, leur nationalité, leur origine sociale et culturelle.

C'est également un centre de recherches international sur l'amélioration de la plasticité cérébrale.

Puissance Dys réunit l'art et la science dans le but de développer et de diffuser des techniques thérapeutiques et pédagogiques basées sur le plaisir, l'amélioration de la plasticité cérébrale, l'activation des mécanismes propres à chaque être humain pour réussir dans les apprentissages, quels qu'ils soient.

Puissance Dys propose des stages avec Béatrice Sauvageot et son équipe, à Paris ou au CREPS PACA site Antibes.

L'association réunit des chercheurs, des scientifiques, des artistes, des pédagogues, des thérapeutes autour de la méthode créée au fil des années par Béatrice Sauvageot. Elle a révélé une nouvelle langue neurologique, grâce au soutien du docteur Jean Métellus : l'ambilexie ou la bilexie. Pour en finir avec les troubles d'apprentissage qui touchent une personne sur cinq et notamment ceux de « la constellation Dys » : dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie, dysphasie.

“Selon l’INSEE, il existe 24% de personnes souffrant de troubles de l’apprentissage en France, selon l’OMS, 8 à 12% de dys dans le monde.”

DE LA DYSLEXIE À L'AMBILEXIE :

Le terme dyslexie porte en lui l'idée d'un « dysfonctionnement » et d'une « anomalie ». Or la majorité des « dyslexiques » présente une répartition neurologique différente des zones d'apprentissage de la lecture et de l'écriture.

L'analyse de nombreux textes de dyslexiques et de dysorthographiques a démontré qu'ils utilisent une langue neurologique dont l'apparente similitude avec notre langue cache une singularité, une perception, des associations d'idées, une poésie et une structure à part.

L'apprentissage de la langue « officielle » leur demande de devenir bilingue, de maîtriser un double lexique : celui de leur langue « naturelle » et celui de la langue « officielle ». Ainsi, le terme de « Bilexie » nous semble plus proche de la réalité des « dys ».

Notre expérience nous permet d'affirmer qu'il est possible de dépasser les difficultés d'apprentissage de la lecture et de la langue écrite d'une grande majorité de personnes déclarées « dyslexiques ». Il faut les aider à comprendre leur propre logique et travailler avec eux la plasticité des zones du cerveau concernées : ils sont « bilingues » ou plus exactement « ambilexes » !

C'est pour toutes ces raisons que nous préférons employer les termes "bilexique" ou "ambilexe" plutôt que de continuer à perpétuer l'image de personnes atteintes de dysfonctionnements.

Non seulement ils ne dysfonctionnent pas, mais ils ont des qualités extra-ordinaires qu'il s'agisse de stimuler à la fois pour leur permettre de ne plus être « décalés » mais aussi pour qu'ils puissent profiter des leurs potentialités bien spécifiques.

Nous mettons en avant leurs qualités et souhaitons partager avec vous cette vision positive de leur personnalité.

Notre démarche est de changer le regard que nous portons sur les « langages » des dyslexiques. Là, où certains ne voient que des fautes, nous avons trouvé une langue neurologique et linguistique à part entière, obéissant à une logique particulière propre à chaque dyslexique et à son regard sur le monde. Cette langue comporte une syntaxe, des règles de lecture ainsi que des fonctions linguistiques précises que nous avons pu expliciter et qui nous permettent aujourd'hui de faire la différence entre une personne dysorthographique et une personne qui n'a pas un bon niveau en orthographe.

Le français officiel, équivaut in fine pour un « dys » à apprendre une langue étrangère ! Or comment apprendre une langue étrangère si l'on ne maîtrise pas l'organisation de sa langue naturelle ? On comprend, dès lors, toutes les difficultés d'apprentissage d'un dyslexique.